Dans une des plus belles régions de France, 
 un exceptionnel musée vivant,
  puisant aux sources de l’histoire.
Vous êtes ici aux confins de l’Auvergne et du Limousin. La Guerre de Cent ans est finie, mais la Renaissance n’est pas encore arrivée. 
C’est pour vivre et vous faire vivre cette époque passionnante que Pierre Gire a créé de toutes pièces et avec la seule aide familiale,  un village, avec ses maisons et ses granges, ses plantes, ses animaux, et même ses habitants. 
Il a reçu des milliers de visiteurs enthousiastes. 
En 2010, puis 2012, déjà conçu par Pierre Gire et Marie-F. Houdart, est paru le livre Fermes du Moyen Age.

Mais le site a évolué, 
d’autres constructions sont nées :
la chapelle, son cimetière, le moulin, la maison du bailli (travaux en cours)…
Car il s’y passe toujours quelque chose…
Aujourd’hui, en voici une présentation totalement renouvelée. Elle s’est enrichie de nombreuses photos et surtout de quantité d’archives, notamment notariales, dont les données renforcent l’authenticité du travail de reconstitution réalisé, tout en portant témoignage de la vie de nos ancêtres. Vous n’y rencontrerez pas nobles dames et chevaliers, mais des paysans tenanciers déjà libres, sur qui reposait toute la vie de la société, et qui respectaient la terre, les animaux, le cycle des saisons, le rythme du temps.
Un bel exemple pour aujourd’hui.
 

 Vu à la télévision sur FR3

Pierre Gire

Après avoir travaillé 18 ans aux Tours de Merle, où il nettoie, découvre, s’instruit, relève des murs, guide les touristes, et après plus de vingt années de recherches historiques et ethnographiques passionnées sur la vie rurale au Moyen âge, en 2004,  Pierre achète un terrain à Saint-Julien-aux Bois,  pour y vivre totalement sa passion : le Moyen Age. Il défriche, terrasse, monte ses premiers murs, dresse ses premières charpentes, acquiert ses premiers animaux, plante ses premières terres, avec pour seul soutien celui de sa famille et des hommes et femmes de son environnement proche, qui connaissent encore les gestes de jadis, avec la seule aide de son entourage.
 

Depuis, il ne cesse de bâtir, d’aménager : maisons, terrasses de culture, jardin, four, lavoir. Ensuite la chapelle, le cimetière, enfin le moulin. La fidélité au passé est totale : tout est fait, pensé, reconstitué avec outils, matériaux et techniques médiévales. C’est aujourd’hui, sur sept hectaures,  tout un ensemble de bâtiments dans leur environnement : des chaumières confrontant jardins et vergers, parcourus par tout un réseau de chemins bordés de murets, avec pour fond de toile, les montagnes d‘Auvergne. Dans les jardins du village, il recrée  un conservatoire de plantes héritées de sites médiévaux. tandis que des études archéozoologiques et les données fournies par les documents d’archives, lui servent de guide pour restituer l’élevage de ce temps. Un parcours remarquable pour un  résultat d’exception. 
Parues chez Maiade, deux  éditions de Fermes du Moyen Age en Xaintrie ont successivement vu le jour, en 2010 et 2012. Elles sont aujourd’hui épuisées. 
Mais en 10 ans, Pierre Gire a accumulé beaucoup de connaissances, puisées notamment dans les archives notariées, et dans cette « costuma del Pais », mise par écrit au début du XVIe siècle. Il a construit de nouvelles bâtisses : chapelle, moulin, cimetière, maison du notaire, celle du baillis (pas encore terminée). 
Car il se passe  toujours quelque chose… dans ces Fermes de Saint-Julin-aux-Bois.
C’est donc un tout nouveau livre, totalement remanié qu’il nous propose aujourd’hui, à partir de très nombreux documents inédits, retravaillés dans un aller-retour constant et fructueux avec son éditrice et 
co-auteure ethnologue, Marie-France Houdart.
 

 Cette présentation nouvelle s’est enrichie de nombreuses photos et surtout de quantité d’extraits d’archives (inventaires, contrats de mariage, de fermage, testaments…), dont les données renforcent l’authenticité du travail de reconstitution réalisé, tout en portant témoignage de la vie de nos ancêtres. Vous n’y rencontrerez pas nobles dames et chevaliers, mais des paysans tenanciers déjà libres, sur qui, par le système seigneurial des redevances, reposait toute la vie de la société.
Ils respectaient la terre, les animaux, le cycle des saisons, le rythme du temps.
Un bel exemple pour aujourd’hui.
 

Marie-France Houdart
 

Ethnologue, spécialiste des sociétés paysannes, elle a travaillé au Pérou, au Mexique, en Algérie, avant de se fixer en Limousin où son mari et elle créent une activité innovante en France dans la construction en bois brut.

Elle a écrit de nombreux ouvrages sur le pays limousin et lance conjointement une maison d’édition, Maiade, qui s’est donné pour but de valoriser et de mettre à la portée de chacun, par une mise en page vivante, l’histoire, la culture, les modes de vie et les techniques paysannes ’ici et d’ailleurs.
 

Antoine Quaresma (illustrations)

Installé à Brive, coloriste pour de grandes maisons et de grands auteurs de bandes dessinées, il a collaboré à plusieurs ouvrages de Maiade éditions.
Il est notamment l’illustrateur de la BD : 
L’Œil de tigre (scénariste : Francette Vigneron).
Il a aussi illustré Les eaux marchandes, L’épopée des gabariers, de Frédéric Pesteil.
 

Préface : Maguerite Guély (préface)

Agrégée d’histoire, spécialiste de la Vicomté de Turenne, 
conférencière, auteure de très nombreux articles, 
elle est présidente de la Société historique, scientifique et archéologique de Brive.
 
 

Préface 4
En introduction 7
La Xaintrie au XVe siècle : un peu d’histoire 7
Paysans de l’an 1500 dans un mas de Haute Xaintrie 11

I.  L’organisation territoriale 14

1. Le régime seigneurial 15

1. Bail en perpétuelle pagésie 17
A. Le régime de la terre  17
B. Les contributions  23
2. Baux à ferme et métayage 30

2. Les cultures 38

1. Les jardins 39
2. Les terres ou champs 43
3. Les “près” ou prairies 50
4. La vigne 52
5. Les bois en bonne gestion 53
6. Brossiers, bruges… 56

3. Les animaux, l’élevage 60

1. Le cheptel 63
2. Chasse, pêche, cueillette 70
3. Les granges : abriter bétail, réserves 71

4. Du paysan à l’artisan 80

1. Les métiers du bâtiment 81
2. Les métiers dans les bois 82
3. Mouliniers et meuniers 83
4. Teissiers et savatiers 84
5. Faure, forgeron… 85
6. Dans les bourgs et villages… 85

5. Sur les chemins et sur l’eau 87

1. Des marchands et traficants 88
2. Un commerce florissant 89
3. Des marchés 90
4. Tous les chemins 90
5. La grand’aiga 91
6. La route vers l’Espagne 93

II. La famille  94

1. Vivre et trépasser : la transmission… 95

1. Avant de partir : perpétuer la boria 97

1. Ecrire ses volontés 97
2. Désigner l’aîné 98
3. Communautés de familles 101
4. Rites funéraires 102

2. Le mariage 103

1. La dot de la bru et le dot du gendre 103
2. Le mariage et ses rites 106
3. Les célibataires 107

3. Naître et grandir 108
 

1. Natalité et prénom 108
2. De la naissance à l’adolescence 108
3. La protection de l’enfant 109

2. L’ostal de la boria : la maison 110

1. Matériaux et techniques 111

1. Des matériaux tirés de la terre 111
2. Pierre et murs 112
3. Charpente et toiture 114

2. ‘Chabatz d’entrar 117

1. L’ostal et ses commodités au XVe s. 118
2. Conception et agencement de l’ostal 118
3. Equipement, mobilier… 122
4. Toutes sortes d’ustensiles 124
5. Toilette et lessive 127
6. De la fibre au vêtement 128
7. Barrar la pòrta 134
 

III. Le mas et la vie paroissiale 135

1. Le mas : une petite république 136

1.  Le coderc 137
2. Le four à pain 137
3. Le moulin  138
4. L’eau au village 140

2. Paroisse et paroissiens 141

1. Les curés et leurs dîmes  141
2. Des “prêtres filleuls” par dizaines 143
3. Eglise, chapelles et fêtes 146
 

La chapelle Notre Dame du Puy d’Arrel 148

4. Pratiques paysannes dites “païennes” 150

Conclusion 155

Du bâtisseur à l’auteur 156

Bibliographie 162

Index 164