Ouvrage collectif de l’association :
« Renaissance des vieilles pierres entre Millevaches et Monédières »
Auteures principales : Annie Laval et Lucette Taguet
Président de l’association. : Yves Ragougneau.
Les auteures : - Annie Laval : Ses parents étaient instituteurs à Bessines-sur- Gartempe où elle est née le 25 septembre 1930. De brillantes études secondaires à Limoges l’ont menée à l'Ecole normale supérieure de Fontenay, dont elle sortit agrégée de sciences physiques. Après un premier poste de professeure à Carcassonne, poussée par la nostalgie du Limousin et de sa famille, elle demande une mutation à Limoges où elle poursuivra toute sa carrière d'enseignante au Lycée Léonard Limousin. ![]() Retraitée mais toujours avide de connaissances, elle suit à la Faculté les cours d'Histoire médiévale de Bernadette Barrière avec laquelle elle collabore bientôt pour mener des recherches sur les prieurés de la Montagne Limousine. Ayant alors rencontré Lucette Taguet, passionnée pour le patrimoine local, elle s'investit dans les associations pour sa sauvegarde et plus particulièrement à « Renaissance des Vieilles Pierres », où elle apporte ses connaissances, son expérience, ses recherches pour rédiger toutes ses publications et elles sont nombreuses : “Il était une fois Clédat”, “Mystérieux Jaillants”, “Les Cahiers de Clédat”... ![]() Elle œuvre sans relâche pour faire connaître le patrimoine entre Millevaches et Monédières. ![]() Née à Bonnefond le 1er juin 1940, elle n’a connu son père qu’à son retour de captivité en 1945. Très bonne écolière, elle quitte à 10 ans sa famille pour l’internat du cours complémentaire de Meymac. A 18 ans, elle doit renoncer à être infirmière pour retourner auprès de sa mère, gravement malade, qui décède peu après. Sa vie se déroulera désormais à Bonnefond où elle épouse André Taguet. ![]() ![]() .
![]() Elle s’y investit totalement, en particulier pour donner au village déserté de Clédat une nouvelle vie et en faire un lieu de culture où elle attire des artisans d’art et groupes de musiciens de qualité. Elle anime aussi des visites guidées où elle partage avec ses auditeurs sa passion pour les vieilles pierres. ![]() Imaginez ! Une forêt serrée de conifères, une piste de terre qui n'en finit pas… et soudain d'énormes rochers dispersés comme troupeaux, des murs effondrés, des vestiges de fenêtres, des pierres dressées en foyer… et toujours debout sous les ronces, une ogive : triste reste de village, abandonné, attaqué de toutes parts d'une végétation ensauvagée… C'est Clédat, tel qu'ont pu le découvrir les rares personnes qui se souvenaient ou avaient su qu'il y avait eu là un village. ![]() Jusqu'à ce que, dans les années 2000, des habitants du voisinage se mettent à y croire, s'associent, se retroussent les manches, quêtent les aides, débroussaillent, redressent les murs, remontent les pignons de la chapelle et fassentt à nouveau sonner la cloche de ce vieux village jadis prieuré, sous le regard bienveillant de sainte Madeleine, fêtée chaque 22 juillet, et dont la bonne fontaine nettoyée coule à nouveau. ![]() C'est cette belle histoire qui vous est contée ici. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |