Auteure: Claude Chappe-Gauthier
| L'auteure : Claude Chappe Gauthier Après un diplôme d’architecte d’intérieur, elle collabore avec Ch. Perriand et J.Prouvé à la galerie Steph Simon, avant d’exercer son métier à Bayonne. Puis, se rapprochant de l’Auvergne, elle s’installe à Bergerac où elle enseigne le dessin. Elle revient régulièrement dans le Cantal où elle s’intéresse aux constructions rurales, à leur histoire et aux traditions qui y sont liées. Les moines cisterciens font également partie de ses recherches. En 1982, elle découvre le site de la grange de Graule, sur le plateau du Limon. Quelques années plus tard, Odette Lapeyre, archéologue, l’initie à l’archéologie médiévale de terrain. De 1988 à 1998, elle est déléguée départementale pour le Cantal des “Maisons paysannes de France”. Son mari, Guy Chappe, photographe, s’associe à ses recherches. Tous deux parcourent le Cantal, le Limousin et la Bourgogne, terre d’origine de l’élan cistercien. Ils organisent des expositions sur ce sujet. Elle fait des conférences, coordonne des visites des sites cisterciens alentour, écrit des articles… Elle fait paraître un premier ouvrage en 2007 : Granges fromagères d’Auvergne (Cheminements). Elle en propose aujourd’hui la suite. C. Chappe est aussi l’auteure de Gabriel, des burons aux halles (Maiade éditions, 2015) , qui évoque l’émigration saisonnière des Auvergnats entre le Cantal et Paris, au XIXe siècle.  Munster, Maroilles, Epoisses, Pont-L’Evêque, Port Salut, Pierre-Qui-Vire, Gérômé, St Nectaire… et Cantal ! Quelle bonne odeur de fromage ! Savez-vous que tous ces noms sont celui de monastères, dont les moines, soucieux de frugalité, d’autonomie et s’abstenant de viande, avaient fait du fromage la base de leur alimentation ?  C’est toute l’histoire de l’un de ces fromages, le Cantal, que Claude Chappe-Gauthier vous raconte ici, et celle des abbayes cisterciennes du Limousin qui, à partir du XIe siècle et en période de grande foi, partirent à la conquête de ces “montagnes” de Haute-Auvergne à l’herbe épaisse… Leur arme, redoutable, était la foi profonde qui régnait alors, et qui poussait les seigneurs à offrir leurs terres à Dieu pour gagner le paradis, même des terres de moins bonne qualité, que les frères convers, main d’œuvre gratuite et compétente, sauraient aménager…   .
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