
L'histoire
se passe à la fin du XIXe siècle, dans un village reculé
et sauvage de Corrèze, Monadouze - ou pour mieux dire Gimel (dit
aujourd'hui Gimel-les-Cascades). Deux jeunes filles cousent sous la lampe
un soir d'hiver, Denise la fille du médecin, et Fortunade, la fille
de l'aubergiste, employée à son service. Le jour est tombé,
et on n'entend plus que le tic-tac de l'horloge, le bruit des ciseaux qui
tombent sur le carrelage, et au loin, la rumeur éternelle des eaux
qui se brisent en cascades en contre-bas du village.
Mais l'arrivée
d'un voyageur va troubler ce calme et engager le destin des deux jeunes
filles.
En effet, Jean,
un jeune tuberculeux, vient s'installer chez le docteur Cayrol, un ami
de la famille, pour se faire soigner au bon air de la campagne. Denise,
de quelques années plus âgée que lui, est préposée
à ses soins, une tâche dont elle va s'acquitter avec dévouement
et compassion, car elle s'est donnée comme mission de le ramener
à la vie.
Quant à la
mystique Fortunade, qui aurait rêvé d'être soeur dans
un couvent de Tulle pour s'occuper des malades, alors que ses parents veulent
la marier, elle s'est trouvé elle-aussi un but : celui de ramener
vers Dieu et la société des hommes le fils du vieux metje,
le guérisseur-forgeron, ce Martial sauvage, bourru et rebelle dont
tout le monde s'éloigne.
Mais sauront-elles
répondre, l'une aussi bien que l'autre, aux sentiments qu'elles
ont fait naître dans le coeur de ces deux hommes blessés dont
les autres se détournent ? Sauront-elles échapper à
cet amour masculin vers lequel la pitié les entraîne ? Est-ce
de l'amour.... ou n'est-ce que
" l'ombre de l'amour
" ?
Derrière
ce double drame qui se joue dans ce décor fantastique, Marcelle
Tinayre fait revivre, avec pittoresque et tendresse à la fois et
d'une plume vive et colorée, la société rurale de
ce temps, où se côtoient paysannes, jeunes bourgeoises et
vieilles châtelaines.
Animé et illustré
avec originalité de documents d'archives, de photo inédites
et de tableaux de Gaston Vuillier, le peintre de Gimel et de ses cascades,
précédé et suivi d'une présentation de l'auteur
et du roman, L'Ombre de l'amour, ce roman retrouvé
qui n'avait pas été réédité depuis les
années 1930 est une belle surprise... à redécouvrir
sans tarder !
Table des matières
Avant-Propos,
Alain Sentier
Marcelle Tinayre
entre Paris et Limousin, Marie-F. Houdart
Remerciements
L’Ombre de l’Amour,
Marcelle Tinayre
I. Le tic tac de
la vieille horloge parut s'arrêter.
II. Allongé
sur la banquette, parmi les coussins…
III. Le cheval trottait
sur la pente caillouteuse
IV. Après
le dîner, mademoiselle Cayrol annonça…
V. Soudain, par-dessus
le vacarme des voix et des pas…
VI. - Père,
tu vas au Chastang ?
VII. L'écurie
et la remise, placées à l'extrémité du …
VIII. Des tempêtes
de neige gâtèrent la fin de février :
IX. Les premières
violettes furent apportées par Fortunade.
X. Ainsi passèrent
des jours languissants, puis …
XI. On devait une
visite à madame de Saint-Dumine
XII. Étienne
Cayrol ne dominait plus son inquiétude.
XIII. Le repas de
midi réunit Denise et Jean sous…
XIV. Denise souffrait.
Elle ne savait comment sortir
XV. Vers neuf heures,
Françounette apporta le petit…
XVI. Cayrol regarda
entre les volets mi-clos, qui …
XVII. Madame de
Saint-Dumine, perdue dans une…
XVIII. Une fois
encore, Jean s'assit à la table de famille,
XIX. Fortunade,
évitant de traverser le village et de…
XX. Cayrol prit
le bras de sa fille.
XXI. Mademoiselle
Cayrol,
XXII. La voiture
roula sur le long boulevard poussiéreux.
XXIII. Il était
assis près de la fenêtre, dans un grand…
XXIV. - Tu sors
?
XXV. Dans la soirée
Cayrol rejoignit Denise. Elle…
XXVI. L'enterrement
de Fortunade, le désespoir de…
XXVII. Le crépuscule
du matin hésitait dans les rideaux.…
XXVIII. Albert Lapeyrie
attendait les nouvelles, dans…
L’Ombre des cascades
et l’amour à Gimel, Marie-F. Houdart
Notes
Bibliographie et
Illustrations
Table des matières
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